lundi 28 avril 2014

Les moyens du bord


 
 








 
 


Alice

6 commentaires:

  1. Super ! Tellement réaliste qu'on ne demandera pas quelle ville est concernée
    A faire lire aux etudiants de 1ère année, pour qu'ils songent à une porte de sortie coté études ...
    Agnes

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    1. Toute ressemblance avec des personnages et/ou lieux existants est bien évidemment fortuite :)
      Rassurons tout de même les étudiants de première année : même pendant cette période difficile, il y a eu des bons moments, des fous rires, de la solidarité, et des chouette souvenirs. Comme quoi !

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  2. vraiment bien votre BD ! elles ont bon dos les urgences... même si c'est le bazar, y a quand même du bon
    Sandra

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  3. Je comprends pas tout. 1 personne sur 3 qui a un téléphone, c'est bien un problème de moyen, non ? Et 15 min d'attente au standard, aussi… Pourquoi les plages horaires des scanners sont-elles pleines ? Pas assez de personnel pour élargir les plages ?

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    1. D'une part, il y a un problème de répartition de moyen : les moyens ont été investis dans l'architecte de talent, le bureau du directeur, la déco des murs et tout un tas de trucs top modernes qui dysfonctionnaient au bout de deux jours. D'autre part, l'organisation est faite avec une méconnaissance profonde du fonctionnement d'un hôpital ; fournir un téléphone par personne (ou, plus simple, brancher dans les prises existantes les téléphones fixes des anciens bâtiments...), ça représente peanuts sur le budget global d'un hôpital. Juste, il faut être au courant que les téléphones, c'est vital pour un service d'urgence.

      C'est la même chose pour les scanners : imaginer que les scanners "en urgence" peuvent être planifiés sur des plages régulières gérées par le secrétariat, c'est juste n'importe quoi. Evidemment qu'au bout de deux jours, les plages "urgentes" étaient remplies par des scanners non urgents demandés par les services. Ou disons semi-urgent (dans un hôpital, tout est semi-urgent). La marche à suivre "classique" pour un examen en urgence, c'est la négociation directe avec la personne qui effectuera l'examen. Si les plages avaient été doublées, elles auraient été pleines en deux jours, et on aurait pu les augmenter encore et encore, la demande aurait suivi l'offre.

      Quant au standard, il était débordé d'appels internes, dans la mesure où tout le monde avait des jolies feufeuilles pleines de faux numéro. Ca s'est réglé au bout d'un certain temps, quand tout le monde a eu refait soi-même l'annuaire, en allant demander au fur et à mesure directement les numéro de poste...

      Votre réponse illustre bien la réflexion classique face à ce genre de situation : manque de personnel, manque de moyens. Cet article vise justement à expliquer que la réalité est plus complexe : les sous étaient là, mais pas forcément au bon endroit.

      Et à mon avis, le problème est très loin d'être spécifique aux urgences...

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    2. On dirait l'université...

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